mardi 15 novembre 2011

LE BOURGET-DU-LACPréparation sur le lac du Bourget pour une course transatlantique

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Le skipper, Guillaume Bodin (en bas à gauche), entouré de tout son staff : préparateur physique, constructeur du bateau, routeur… Photo DL/G.J.

Le skipper, Guillaume Bodin (en bas à gauche), entouré de tout son staff : préparateur physique, constructeur du bateau, routeur… Photo DL/G.J.

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« C’est en suivant la course de 2009 que j’ai décidé de participer à la troisième édition de la “Bouvet-Guyane”. Une course transatlantique en solitaire, sans escale et sans assistance consistant à rallier les côtes de la Guyane française au départ de Dakar, à la seule force des bras. Je pars avant tout dans cette belle aventure sportive comme dans une des plus belles batailles, celle du dépassement et de l’extrême. »

Apprendre à gérer l’effort et le sommeil

Hier matin, Guillaume Bodin amarrait tout en douceur le “Pink boat” au ponton du club d’aviron du Bourget-du-Lac, salué par tous ceux qui l’accompagnent et le soutiennent depuis le premier jour dans ce formidable défi humain : Marc Blusson, le collaborateur de l’entreprise chambérienne Berlioz Paysage qui a géré la construction du bateau rose dans les locaux de la société, Michel Meulnet, son routeur, Alexandre Dubernard, son ami et entraîneur…

Sur le quai, le skipper évoquait son projet. « Les navigateurs ont la connaissance de l’océan, les spécialistes de l’aviron celui de l’effort. J’ai la prétention de croire que je saurais me faire mal dans la tête. Cette aventure est pour moi un retour aux sources de l’esprit sportif. Je n’ai rien à prouver, je veux juste savoir jusqu’où je peux aller. Je suis tout à la fois calme, ambitieux, organisé mais surtout quelqu’un de très déterminé Finalement, ma seule crainte, c’est la blessure ou un impondérable de la course qui m’obligerait à m’arrêter ».

Il y a quelques semaines, Guillaume Bodin effectuait une première mise à l’eau du” bateau rose” à la Trinité-sur-Mer pour des essais de retournement. Hier après-midi, il s’élançait pour une autre séance de rodage sur le lac du Bourget. Trois jours pour tester des automatismes et disposer de quelques repères en matière de gestion de l’effort, comme de temps de sommeil et de repos.

« Indispensable comme la préparation mentale et la diététique quand on sait que la course durera a minima une quarantaine de jours et que 8 000 calories sont brûlées chaque jour », glisse notre architecte paysagiste de Villeurbanne, directeur de l’atelier Papyrus.

Prochaine étape de préparation sur le lac de Genève, avant le véritable départ le 29 janvier 2012.

Le “Pink boat” a nécessité 15 mois de construction et un investissement d’environ 140 000 euros. Équipé pour s’aventurer en mer a minima 40 jours, il pèsera au départ près d’une tonne.

par la rédaction du DL le 23/07/2011 à 05:00

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